Echovirus et Coxsackievirus
Ils font partie du groupe générique des entérovirus, qui se manifestent par des signes digestifs (gastro-entérites). Ce sont de petits virus à ARN, nus donc résistant quelques jours à quelques mois dans le milieu extérieur aqueux (eaux usées, sol humide, mer, fruits de mer). Ce qui explique la grande fréquence des infections digestives qu’ils provoquent, le plus souvent de manière pas ou peu symptomatique.
Malheureusement leurs différences antigéniques sont telles qu’une infection par les uns ne protègent des autres : il n'y a pas d'immunité croisée. Echovirus et Coxsackievirus peuvent donner des maladies générales affectant le système nerveux (méningite et des éruptions cutanées comme le syndrome Pied-Main-Bouche du Coxsackievirus A. Le Coxsackievirus B est soupçonné de déclencher un diabète de type 1 chez l'enfant dans certaines conditions.
Epithélium intestinal
Couche mince de cellules qui délimite la lumière intestinale. Faite d’une seule couche de cellules en largeur, c’est la ligne de démarcation entre l’organisme et son contenu digestif. Elle est rendue étanche par diverses astuces, dont des points de colle entre cellules voisines appelés jonctions serrées (tight junctions en anglais). L’ensemble de ces moyens constitue ainsi la barrière épithéliale de l’intestin ou barrière intestinale.
Épigénome
Altération de l’environnement de l’ADN sans modification de la séquence de l’ADN (c’est-à-dire sans mutation).
Épigénétique
Correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes, n’impliquant pas de modification de la séquence d’ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires. Les modifications épigénétiques sont induites par l’environnement au sens large ainsi que par nos comportements (alimentation, tabagisme, stress…) et peuvent conduire à des modifications dans l’expression de nos gènes, sans modifier la séquence de l'ADN. Le phénomène peut être transitoire, mais il existe des modifications épigénétiques pérennes.