Mais après ses périodes, mon état n'a cessé de se dégrader, je ne faisais que vomir et dormir. J'avais aussi d'énormes douleurs à mon ventre. Ma famille au début a pensé à une dépression mais je savais que cela n'était pas ça. Après quelques jours dans cet état, ma famille a décidé de n’emmener aux urgences. Le médecin m'examine et m'indique que je vais voir un psychologue car mon état était dû à mon moral. Les urgentistes ont tout de même réalisé une prise de sang ainsi qu'une " dextro ", et le verdict : j'étais à plus de 4g de glycémie, j'étais à deux doigts du coma. Après les résultats de prises de sang, on a décidé de me transférer dans le service de réanimation car je risquais, dû à un faible taux de potassuim, de faire des arrêts cardiaques. Je suis donc restée presque une semaine dans ce service, sans pouvoir bouger. Après ce séjour en réanimation, on m'a transféré dans le service diabétologie, on m'a expliqué les différents types de diabètes, tout ce qu'il y avait à savoir sur le diabète. On m'a expliqué que je devais porter une pompe à insuline ou me faire des injections d'insulines lente et rapide tous les jours, car mon pancréas ne fonctionnait plus.
Pendant mon séjour, on m'a expliqué aussi comment faire mes doses d'insuline, comment réaliser une injection, à choisir ma pompe à insuline, etc...Avec le temps, j'apprends à mieux gérer ma glycémie, grâce à l'insulinothérapie fonctionnelle, je vis mieux le fait d'être diabétique car je peux manger ce que je souhaite, en ajustant juste ma dose d'insuline. Un séjour est possible à l’hôpital pour apprendre ce type de calcul d'insuline. Grâce à cela j'ai appris que c'est au diabète de s'adapter à moi et non l'inverse. Maintenant je le vis bien, certes changer son patch à insuline, les hypos, les hypers ça prend du temps, mais c'est pour ma santé.