Diabétique de type 1 depuis le 10 janvier 1990, et sous pompe depuis février (il y a des dates qui marquent à vie), avec aussi le syndrome des jambes sans repos depuis maintenant 15 ans. Cette vie qui est la mienne est une longue et rude bataille, de montagnes à franchir et à gravir, mais riche de surprises chaque jour. En préparant ce défi, la première chose a été de me dire : “ je vais faire parler du diabète et courir pour ceux et celles qui ne le peuvent pas ”. Avec ces deux maladies chroniques, les journées ressemblent à une bataille, des attentions de tous les jours, des émotions décuplées, de la fatigue, des incompréhensions de la part des gens...mais aussi du courage, du surpassement de soi, une vie riche de nouvelles découvertes, tout cela ressemble à la vie (parce que la vie est belle) et que la maladie développe en soi un moral de battante...
Ce projet, défi et challenge d’aller courir le marathon de New York contre le diabète est peut être personnel mais a une autre dimension : faire comprendre cette maladie (sinon j’aurai été me balader a New York, sans vouloir courir ses 42, 195 kms). Le diabète a été une annonce difficile, il est mon binôme. Certaines fois, je voudrais qu'il " me lâche les baskets " pour pouvoir respirer au maximum mais il fait partie de moi. La bataille est rude mais la victoire est belle face à lui...Alors merci à ce diabète, merci à ceux et celles qui le comprennent, merci à ceux et celles qui se battent chaque jour.