J'ai été diagnostiquée diabétique insulino-dépendante un peu avant mes 8 ans, suite au choc émotionnel produit par le divorce de mes parents. Après un mariage et 4 enfants avec un diabétique de type 1, ma mère s'en est rendu compte dès l'apparition des premiers symptômes : perte de poids, soif, nausées...J'ai donc appris assez rapidement à vérifier ma glycémie, à me piquer, à gérer mes " hypos " et " hypers ", avec l'aide de mes parents qui étaient là pour m'aider les premières années. En grandissant, j'ai connu divers problèmes liés au diabète : beaucoup de lipodystrophies, une glycémie difficile à gérer, un bras dont la peau est devenue complètement dure dès les premières injections et surtout j'ai développé une insulino-résistance malgré mon jeune âge.
Je suis passée rapidement d'1 à 5 injections par jour (mes injections de lente n'agissant même pas jusqu'au bout). En 2009, j'ai essayé la pompe à insuline. Cela a été un échec ! Ma peau a formé des boules dures dans mon ventre, empêchant l'insuline de passer. Ça n'a pas été évident tous les jours avec tous ces problèmes de peau, mais je ne me suis jamais découragée et j'ai toujours été bien entourée. J'ai toujours veillé à " former " les personnes qui m'entouraient pour comprendre ce qu'est le diabète et comment agir en cas d'" hypos " et d' "hypers ". J'ai vécu dans 5 pays différents et même si le diabète complique certaines activités, je ne me suis pas privée d'opportunités. On apprend à vivre avec malgré les complications et on espère tous les jours que de nouvelles apparitions médicales viendront nous soulager un peu plus. Mon prochain projet : avoir un bébé, en bonne santé.