Diabétique insulinodépendant depuis l'été 1964, je n'ai jamais réussi à accepter cette maladie sournoise et fourbe. De 1964 à 1986, je n'ai fait que le " minimum syndical", c'est à dire une injection par jour.
Bien sûr je l'ai payé au prix fort, avec, en 1992, un risque de cécité totale qui m'a valu une pan-photocoagulation des deux yeux et un double pontage en 2010.
Je suis sous pompe depuis 12 ans maintenant et en terme de confort c'est exceptionnel, mais cela n'empêche pas les variations de glycémie, même si je me suis équipé du système de mesure de glucose avec capteur (exceptionnel aussi d'ailleurs).
Je voulais simplement témoigner ici d'une vie (tant privée que professionnelle) totalement ratée du fait de ce monstre qui m'habite, dont on ne sait d'où il vient.
Crédit photo : © Fotolia - inesbazdar
Photo d'illustration