Malgré, une bonne prise en charge par l’équipe médicale, Clément pensait qu’une fois sorti de l’hôpital, il serait guéri. Il avait du mal à comprendre qu’il devait continuer son traitement.
Depuis le début, l’école et la maladie n’ont pas fait bon ménage. L’année de la découverte, classe verte en mai ; mon mari a dû l’accompagner, sinon il ne partait pas. L’année suivante, jour de rentrée, son institutrice nous dit : « A c’est toi le petit diabétique…Tu ne vas pas me faire ça, hein, à moi !… » Elle voulait parler des hypoglycémies. L’année suivante, difficultés avec la directrice pour mettre en place un Plan d’Accueil Individualisé.
Dans cette même école, des gamins s’amusaient à insulter Clément de « sale diabétique ». Nous avons ensuite changé d’école et là, il s’est senti beaucoup, grâce à une vraie prise en charge de l’infirmière de l’établissement.
Clément à aujourd’hui 13 ans et demi. Un âge pas facile d’ordinaire et avec le diabète ce n’est pas toujours « rose ».
Heureusement il y a les associations, où l’on peut échanger nos soucis et voir qu’il existe aussi des problèmes dans les autres familles.
Je suis devenu diabétique depuis 2 ans, à 40 ans. Une autre claque pour la famille, mais Clément ne se sent plus seul en tant que diabétique à la maison.