Alors retour au traitement, l'âme en peine et toujours pas équilibrée, m'hypoglycémiant comme pour me punir...
Puis une collègue de travail est revenue d'Afrique. Elle avait rencontré une jeune femme touareg dans une région désertique. Cette femme est diabétique... sans aucun traitement possible. Elle m'a montré la photo : une femme squelettique et épuisée.
Et là, j'ai compris la chance que j'avais. Grâce à l'accès aux soins, juste parce qu'on est dans le bon pays, je peux vivre "quasi" normalement. Aujourd'hui, je ne m'autorise plus à me plaindre même si je suis toujours pas équilibrée ! Mais je peux danser, voyager, bouger comme tout le monde grâce à l'insuline que j'ai toujours à disposition. Ca a été une grande leçon pour moi. Je tenais à partager ça avec vous.
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Photo d'illustration