La vaccination orale à l’aide de la préproinsuline couplée au Fc pour l’immunothérapie du diabète de type 1
Mené par l’équipe INSERM du Dr Roberto Mallone de l’Institut Cochin à Paris, ce projet consistera à développer une stratégie de prévention contre le diabète de type 1 par le biais d’une vaccination et de neutraliser la réponse immunitaire à l’origine de la destruction des îlots pancréatiques.
Le récepteur membranaire des acides biliaires TGR5 hypothalamique : un nouveau mécanisme pour le rôle des acides biliaires dans le contrôle métabolique
Il sera conduit par l’équipe INSERM du Dr Daniela Cota du NeuroCentre Magendie à Bordeaux. Les chercheurs partent du principe que les acides biliaires ont un rôle métabolique important contre l’obésité et donc contre le diabète de type 2 après chirurgie bariatrique. Mais ces effets ont été explorés jusqu’à présent au niveau périphérique (foie, muscles, tissus graisseux). Le Dr Cota vise à démontrer que les acides biliaires ont également un effet béné que sur l’équilibre énergétique et le métabolisme en agissant au niveau de l’hypothalamus, structure située dans le cerveau, grâce à la stimulation des récepteurs nommés TGR5.
Rôle de l’intestin dans la rémission du diabète de type 2 après une chirurgie de gastric By-Pass
Le projet est piloté par le Pr François Pattou de l’Hôpital Universitaire de Lille. Des données récentes montrent que le gastric By-Pass (GBP) qui consiste à réduire le volume de l’estomac et à modifier le circuit alimentaire, serait le meilleur traitement pour le diabète de type 2 chez les personnes obèses. Ce projet a comme objectif d’explorer les modifications de la structure et de la physiologie de l’intestin grêle après GBP chez des patients diabétiques de type 2.
Ce projet inclura 60 patients obèses avec diabète de type 2. Les prélèvements des tissus intestinaux seront évalués avant et après la chirurgie.
Il s’agit d’un projet du Pr Eugène Sobngwi de l’Hôpital Central de Yaoundé, au Cameroun. En Afrique subsaharienne, 1 patient sur 6 présente une forme atypique de diabète, le diabète à tendance cétosique (KPD) dont les causes sont inconnues. Des travaux préliminaires du Pr Sobngwi suggèrent qu’il existe des interactions entre diabète et certaines maladies infectieuses. Ce projet va recruter 2 000 patients diabétiques nouvellement diagnostiqués et 2 000 autres non diabétiques (sujets « témoins ») pour déterminer si la prévalence du diabète est augmentée par les maladies infectieuses, comprendre la responsabilité éventuelle de ces maladies avec le diabète atypique et rechercher s’il existe des déterminants génétiques et environnementaux communs avec les maladies infectieuses dans l’apparition du diabète atypique.