Les formes sévères sont rares, mais on ne connait pas leur fréquence exacte. De plus, l’évolution de ces fuites (régression, stabilisation ou aggravation) après l’arrêt du Médiator®, ainsi que les facteurs qui peuvent influencer cette évolution (comme la durée du traitement, l’âge, le sexe, le diabète ou d’autres maladies), restent à préciser.
A la demande de l’Afssaps, l’équipe Inserm U700 a lancé une étude, appelée REFLEX, pour étudier l’évolution de ces valvulopathies et identifier les facteurs prédictifs de cette évolution. Pour cela, il est nécessaire de recruter environ 1000 patients ayant pris du Médiator® entre 2006 et 2009 et présentant une valvulopathie.
Ces patients seront suivis annuellement pendant 3 ans, par échographie cardiaque. Rappelons que cet examen permet de réaliser des images du coeur en mouvement, en posant sur le thorax un capteur à ultrasons : il est totalement indolore et prend environ une demi-heure.
C’est ensuite à chacun de déterminer s’il souhaite participer ou pas, sachant que votre participation permettra de faire avancer les connaissances pour répondre aux questions que l’on peut se poser quant à l’évolution, au cours du temps, des atteintes cardiaques liées à l’utilisation du Médiator®.
¹ Les informations sur les valvulopathies et l'hypertension artérielle pulmonaire sont accessibles via le lien suivant :
http://www.afssaps.fr/Dossiers-thematiques/Mediator-R/Informations-pour-les-patients-Questions-Reponses/(offset)/1
Le document est téléchargeable en pdf et s'intitule : « Mediator® Informations pour les patients - Questions/Réponses ».
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