Le niveau d’irisine est augmenté par l’activité physique régulière et non par les efforts intenses mais non répétés. De plus, elle n’entraîne pas de prise musculaire, ce n’est donc pas une molécule à utiliser pour se muscler.
Jouer sur les niveaux d’irisine peut donc entraîner une perte de poids, comme cela a été montré sur des souris obèses.
De plus, cette hormone améliore la tolérance au glucose et diminue la résistance à l’insuline. Et, comme l’irisine de souris et l’irisine humaine sont identiques, cette piste de recherche pourrait aboutir à des traitements dans les années à venir selon les auteurs.
Source : Nature 11 Jan 2012: 10.1038/nature10777. [Epub ahead of print] A PGC1-a-dependent myokine that drives brown-fat-like development of white fat and thermogenesis. Boström P, Wu J, Jedrychowski MP, Korde A, Ye L, Lo JC, Rasbach KA, Boström EA, Choi JH, Long JZ, Kajimura S, Zingaretti MC, Vind BF, Tu H, Cinti S, Højlund K, Gygi SP, Spiegelman BM.
Auteur : Loïc Leroux
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