Il vient d’être attribué au Dr Decio L. Eizirik, responsable du laboratoire de médecine expérimentale de l’Université Libre de Bruxelles. Ce chercheur étudie depuis des années comment les cellules bêta sont détruites dans le diabète de type 1.
Lorsque le diabète de type 1 s’installe, ces cellules sont détruites dans un mécanisme qui reste difficile à comprendre, impliquant à la fois le système immunitaire et l’apoptose, c’est-à-dire la mort cellulaire programmée.
Jusqu’ici, on considérait que les cellules bêta étaient « victimes » du système immunitaire. Les travaux du Dr Eizirik ont permis de mettre en évidence qu’il existe un « dialogue » entre ces cellules et les globules blancs, dialogue qui déclenche et amplifie l’inflammation des îlots de Langerhans (où se trouvent les cellules bêta) et l’entrée en apoptose par activation de l’action de certains gènes.
Le Dr Eizirik travaille avec des techniques issues des dernières avancées en biologie moléculaire, et concentre actuellement son activité sur les mécanismes qui pourrait stopper cette apoptose.
Source : Bulletin Electronique Belgique 06/09/12
Crédit photo : © Jezper - Fotolia.com
Pour soutenir la recherche :