La Fédération Française des Diabétiques rappelle ses engagements. Depuis plus d’une année maintenant, des médicaments injectables de la classe des analogues du GLP-1 (a-GLP-1) sont en tension d’approvisionnement partout dans le monde et en particulier en France. Face à cette situation, particulièrement anxiogène pour les patients traités par ces médicaments, la Fédération Française des Diabétiques continue de multiplier les actions et de se positionner du côté des patients.
Malgré l’arrêt temporaire des initiations, mis en place à la demande des laboratoires producteurs des médicaments en tensions et qui était censé permettre aux patients déjà traités de se fournir, les difficultés demeurent. Les retours du terrain signalent des difficultés croissantes dans les pharmacies, contraintes de mettre les patients sur liste d'attente pendant plusieurs semaines. Certains patients se trouvent démunis et inquiets, devant parfois parcourir plusieurs kilomètres avant de trouver une officine en mesure de leur fournir leur médicament. Les professionnels de santé sont également confrontés à cette crise, devant gérer la détresse de leur patientèle et trouver des alternatives thérapeutiques pour éviter des ruptures de parcours de soins, dont les effets pourraient être dramatiques.
Pour la Fédération et les patients qu’elle représente, la situation a assez duré. Alors que les laboratoires annoncent une persistance de ces tensions durant l’année 2024, la Fédération tient à assurer tous les patients concernés par ces tensions d’approvisionnement de son soutien et de sa mobilisation pleine et entière. Elle est en contact très régulier avec les laboratoires Lilly et Novo Nordisk pour suivre la situation, travaille en étroite concertation avec l’ANSM, et remonte à toutes les parties prenantes les difficultés rencontrées sur le terrain.
Face au caractère inédit de cette situation, la Fédération demande solennellement :
- aux autorités d’exiger un calendrier précis quant au retour à la normale,
- aux industriels de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer que les patients traités puissent avoir accès à leurs médicaments,
- à l’État et aux autorités de régulation d’étudier sérieusement et rapidement toutes les autres solutions alternatives : réévaluation des formes orales d’analogues du GLP-1 ou évaluation en urgence des thérapies innovantes alternatives.
La Fédération souligne également qu’il est indispensable que les initiations soient mises en pause, comme recommandé par l’ANSM, le temps que la situation se débloque, afin que tous les patients déjà traités puissent bénéficier de leur traitement sans discontinue. La Fédération Française des Diabétiques demeure déterminée à agir en faveur des patients et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour résoudre ces difficultés d'approvisionnement.
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Eugénie Vandaele : e.vandaele@federationdesdiabetiques.org - 01.84.79.21.54
