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Un nouveau champ de recherche contre le diabète

Les protéines sont produites grâce à la séquence de l’ADN, dont on hérite de nos parents. Mais un autre facteur peut entrer en ligne de compte : les modifications minimes de l’ADN, sans changement de séquence. Ces modifications peuvent intervenir après des troubles subis par l’organisme (comme une famine par exemple) : c’est l’épigénétique.

Ces variations sont, dans certains cas, transmissibles aux enfants. Si les études génétiques sont fréquentes, les études épigénétiques le sont beaucoup moins. Un travail vient pourtant d’être réalisé dans la recherche contre le diabète.

En effet, des chercheurs israéliens viennent de se pencher sur les modifications de l’état de l’ADN (en l’occurrence, la méthylation de l’ADN qui est un mécanisme naturel pour réguler les gènes et protéger l’ADN) dans la susceptibilité au diabète de type 2. En analysant cet état, ils ont pu démontrer que des diabétiques ont une « signature moléculaire » particulière, d’importance plus forte que la présence de gènes de susceptibilité.

 

De plus, ils ont établi que ceux qui possèdent cette signature ont plus de risques de développer un diabète a posteriori.

Cette étude montre l’intérêt d’une approche épigénétique dans la recherche sur les maladies métaboliques, au-delà du diabète.

 

Source : Hum Mol Genet. Jan 15 2012;21(2):371-83.
Genome-wide survey reveals predisposing diabetes type 2-related DNA methylation variations in human peripheral blood.
Toperoff G, Aran D, Kark JD, Rosenberg, M , Dubnikov T, Nissan B, Wainstein J, Friedlander Y, Levy-Lahad E, Glaser B, Hellman A.


Auteur : Loïc Leroux

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