En 2007, la Fédération Française des Diabétiques appelait déjà à ce qu’aucun enfant ne meure plus du diabète notamment en Afrique. Aujourd’hui, le constat reste alarmant : dans la majorité des pays africains, l’espérance de vie d’un enfant diabétique post diagnostic ne dépasse pas un an.
Face à ce constat révoltant, la Fédération Française des Diabétiques apporte son soutien à cette tribune qui appelle à un accès à l’insuline démocratisé et réel en Afrique. Il est en effet inacceptable que l’accès ou plutôt le non accès à l’insuline prive près de trente millions de malades d’un traitement qui leur est pourtant vital.
En 35 ans, le nombre de personnes atteintes de diabète en Afrique a été multiplié par 6 passant ainsi de 4 millions à 25 millions entre 1980 et 2014, et faisant ainsi passer la prévalence de 3,1% à 7,1%. Le diabète est en Afrique un problème majeur de santé publique et son impact – social, économique et médical- ne cesse d’augmenter. Il devient donc essentiel que l’ensemble des acteurs –gouvernements, institutions internationales, industries pharmaceutiques, ONG- mène des actions ciblées et concertées pour :
- réduire les coûts,
- oeuvrer pour une meilleure accessibilité géographique à l’insuline,
- travailler à l’accessibilité de l’ensemble des dispositifs médicaux (matériel d’autosurveillance et d’injection),
- inscrire le diabète dans les grandes stratégies opérationnelles des acteurs de l’aide au développement au même titre que le V.I.H. ou le paludisme.
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