Pour se faire, ils ont analysé les résultats sanguins de plus de 1000 personnes âgées de 70 ans et ont travaillé sur les corrélations entre le niveau d’exposition et la présence d’un diabète.
Ils ont ainsi pu démontrer, après correction, pour ne pas tenir compte de l’obésité, des lipides sanguins, du tabagisme ou de la sédentarité, que les personnes qui possédaient le plus de résidus de phtalates avaient deux fois plus de risques de développer un diabète que les personnes les moins exposées. De plus, certains phtalates sont soupçonnés soit de perturber la sécrétion d’insuline, soit de favoriser la résistance à cette hormone. Les mécanismes d’action de ces polluants ne sont pas encore bien connus.
Après l’implication des phtalates dans la réduction de la fertilité masculine, c’est un nouveau risque que font courir ses polluants chimiques.
Source : P. Monica Lind, Björn Zethelius, and Lars Lind. Circulating Levels of Phthalate Metabolites Are Associated With Prevalent Diabetes in the Elderly. Diabetes Care, avril 2012.
Auteur : Loïc Leroux
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