Or, on sait que l’adiposité abdominale est liée à un plus grand risque de maladies cardiaques et de diabète. Une équipe de Floride s’est penchée sur les différences génétiques entre ces deux types cellulaires : les adipocytes du ventre et ceux des fesses.
Pour cela, ils ont comparé les gènes s’exprimant dans ces cellules. Ils ont trouvé 284 gènes s’exprimant différemment dans les deux types cellulaires, soit exclusivement chez les hommes (66), soit chez les femmes (159) soit chez les deux sexes (59). Ces gènes sont pour la plupart spécifiques du développement in utero.
Des études in vitro ont confirmé ces résultats.
Ainsi, la localisation des tissus gras n’est pas liée à l’environnement mais est génétiquement programmée. Avoir identifié ces gènes permettra de développer des traitements pour diriger spécifiquement le stockage des graisses et ainsi réduire les risques métaboliques
Source : Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism. Janvier 2013;98(1):362-71.
Distinct developmental signatures of human abdominal and gluteal subcutaneous adipose tissue depots.
Karastergiou K, Fried SK, Xie H, Lee MJ, Divoux A, Rosencrantz MA, Chang RJ, Smith SR.
Auteur : Loïc Leroux
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