C’est ce que semble indiquer un article récent publié par une équipe française de l’INSERM à Lyon. Ces chercheurs ont montré que le corps réagissait en plusieurs temps lors de la détection de protéines alimentaires qui d’abord sont « découpées » en morceaux courts, les oligopeptides. Arrivés dans la veine porte, ceux-ci génèrent des signaux via des récepteurs MOR (« mu opioid receptors »). Ces signaux sont envoyés au cerveau par le nerf vague et la moelle épinière.
En retour, le cerveau envoie un message qui fait augmenter la synthèse endogène de glucose par les intestins (néoglucogénèse). Les détecteurs de glucose expédient alors un signal « coupe-faim » aux régions du cerveau régulant l’appétit.
La connaissance fine de ce système de régulation pourrait ouvrir la voie à de nouvelle piste de traitement du surpoids et de l’obésité.
Source : Cell 3 Juillet 2012
Mu-Opioid Receptors and Dietary Protein Stimulate a Gut-Brain Neural Circuitry Limiting Food Intake.
Duraffourd C, De Vadder F, Goncalves D, Delaere F, Penhoat A, Brusset B, Rajas F, Chassard D, Duchampt A, Stefanutti A, Gautier-Stein A, Mithieux G.
Auteur : Loïc Leroux
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