Des pratiques qui n’évoluent pas : trier ses déchets n’est pas acquis !
Même si la majorité des patients en auto-traitement trient correctement leurs DASRI (67%), une part élevée (33%) ne respecte toujours pas, ou seulement partiellement les bonnes pratiques. Encore aujourd’hui, trier ses déchets n’est pas acquis pour l’ensemble des patients. Parmi les interrogés 15% regroupent leurs DASRI dans un contenant dédié pour le jeter ensuite avec les déchets ménagers (11%) ou dans le bac du tri sélectif (4%). Plus alarmant, 18% jettent leurs DASRI perforants en vrac dont 7% dans les déchets ménagers et 11% le bac des recyclables.
Des patients majoritairement non informés
Il est essentiel de mettre en perspective les connaissances des patients concernant les risques d’une mauvaise pratique. Sans aucune surprise, par rapport aux années précédentes, 32% des patients en auto-traitement ignorent qu’en cas de piqûres avec un perforant les agents de collectes ou de tri devront faire l’objet d’un traitement médical préventif et d’un suivi très lourd.
De nouvelles pratiques à assimiler
Depuis mars 2022, des boîtes violettes en carton ont fait leurs apparitions (plus d’informations ici). Réservées au stockage des dispositifs médicaux usagés combinant perforants et électroniques, elles sont disponibles en pharmacie aux côtés des boîtes jaunes. Ces nouvelles boîtes permettent de séparer les DASRI avec électronique des autres déchets et ainsi de les recycler correctement. D’après l’enquête, même si les fondamentaux du tri sont plutôt bien maîtrisés pour les DASRI conventionnels, ceux pour les e-DASRI peinent à prendre leurs marques.
Retrouvez plus d’informations sur le questionnaire
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