La e-santé doit enrichir et non remplacer la relation patient-médecin
L’impératif est donné : il faut « soigner autrement » dans « un contexte de vieillissement de la population, d’augmentation des maladies chroniques, d’hyperspécialisation de la médecine, de désertification médicale et d’exigence accrue des patients.» Or, la e-santé est présentée comme une solution de modernisation de notre système de soins. La Fédération Française des Diabétiques estime que cette opportunité économique doit avant tout être une opportunité pour les patients. En effet, la e-santé ne doit pas remplacer mais bien enrichir la relation patient-médecin. Les outils auront vocation à optimiser le suivi médical et améliorer la qualité de vie des patients au quotidien.
Favoriser l’empowerment du patient
Le patient est présenté comme un acteur incontournable du virage de la « e-santé » en France et la Fédération Française des Diabétiques s’en félicite. En effet, nous n’avons cessé de le dire ces derniers mois : la conception de produits et de services sans le patient n’est plus possible ! En encourageant les living-labs « pour la co-conception des nouveaux produits ou services » et en renforçant leur « valeur et leur apport en apportant une reconnaissance par un label reconnu aux produits et services conçus par cette méthodologie», ce rapport ne fait que confirmer l’action de la Fédération Française des Diabétiques et de son diabète LAB. En effet, le diabète LAB s’inscrit comme un espace de co-innovation et de co-évaluation entre le patient, les autorités, les industriels et les professionnels de santé. La Fédération a donc été pionnière et se complimente de voir ses objectifs confirmés et validés par ce rapport !
La Fédération Française des Diabétiques tient à rappeler qu’il faut donc une santé connectable et non connectée pour que le patient ne soit pas dépendant des nouvelles technologies : nous devons être acteurs et non spectateurs de la e-santé !