GPR120 va aussi entraîner la division des adipocytes, empêchant ainsi que les graisses soient stockées dans le foie ou à la surface des vaisseaux sanguins. Chez l’Homme, ces symptômes sont souvent associés au diabète et aux problèmes cardiaques.
Une équipe de chercheurs de Londres a ainsi montré que des souris dépourvues de cette protéine deviennent plus facilement obèses, ont moins d’adipocytes et stockent les graisses dans le foie, les artères ou les muscles.
De plus, en étudiant le gène qui permet de produire GPR120, ils ont pu montrer que des personnes qui possèdent un variant de ce gène qui rend GPR120 non fonctionnelle, ont 60% de risques en plus de devenir obèses.
L’étude du mécanisme d’action de GPR120 semble donc être une voie très intéressante pour trouver des médicaments susceptibles de réduire l’obésité.
Source : Nature 19/02/2012
Dysfunction of lipid sensor GPR120 leads to obesity in both mouse and human
Ichimura A. et al.
Auteur : Loïc Leroux
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