Pourtant le diabète de type 2 est une maladie héréditaire. Avec un parent diabétique, une personne aura 40% de risque de développer un diabète et avec deux parents diabétiques, le pourcentage s’élève à 70%.
Aucune recherche n’a pu désigner de gène unique qui serait responsable du diabète de type 2 (en dehors de rares cas particuliers). On parle davantage de la mise en cause d’une combinaison de plusieurs gènes (plus de 40), qui agissent sur la sécrétion ou l’action de l’insuline. Responsables du diabète, ils se transmettent de génération en génération.
L’hérédité est donc un facteur de risque majeur au même titre que le surpoids. Avec, à ce jour, 700 000 diabétiques qui s’ignorent encore en France, la prévention et les connaissances liées aux facteurs de risque deviennent des éléments essentiels dans la lutte contre la maladie.
Impuissant devant ces facteurs héréditaires, c’est bien la pratique de l’activité physique et la lutte contre le surpoids qui permettent d’infléchir le risque de diabète de type 2.