Pour les premières, l’augmentation d’activité entraîne un meilleur stockage des graisses dans les cellules graisseuses, ce qui réduit les effets de graisses mal stockées. En conséquence, ces souris deviennent très obèses (130g contre 30g pour une souris normale) mais ne développent pas de diabète.
Par contre, les souris chez lesquelles l’activité de mitoNEET est réduite restent minces mais montrent des signes de troubles métaboliques pouvant entraîner un diabète.
L’intérêt de ce travail est donc bien sûr très fondamental, il n’est évidemment pas question de jouer sur une plus grande obésité des patients pour diminuer leurs troubles métaboliques. Néanmoins, la connaissance des mécanismes de l’utilisation des graisses est une voie de recherche importante pour lutter contre le diabète de type 2.
Source : Nature Medicine 18 Oct 2012;18(10):1539-49.
MitoNEET-driven alterations in adipocyte mitochondrial activity reveal a crucial adaptive process that preserves insulin sensitivity in obesity.
Kusminski CM, Holland WL, Sun K, Park J, Spurgin SB, Lin Y, Askew GR, Simcox JA, McClain DA, Li C, Scherer PE.
Auteur : Loïc Leroux
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