En refusant le label « Grande Cause Nationale 2014 » au collectif « Tous contre le diabète », le Premier Ministre a montré que cette pathologie ne faisait pas partie des priorités de santé publique. Une occasion manquée de mobiliser tous les acteurs de proximité dans le cadre d’une large action de prévention et d’accompagnement des pathologies chroniques.
Reste-t-il un enjeu de santé publique ?
Pourtant avec 4 millions de personnes atteintes (400 nouveaux cas par jour), 30 000 décès par an, pour un coût de 18 milliards d’euros (+ 1 milliard tous les ans), le diabète est considéré, même par l’Organisation Mondiale de la Santé comme un fléau humain, économique et social. La Commission européenne a elle-même indiqué, par l’intermédiaire du commissaire européen en charge de la santé, que « L’épidémie croissante du diabète exige un débat sérieux et s’inscrivant dans la durée, sur la façon dont nous pouvons adapter nos politiques de santé, améliorer nos systèmes sociaux et de santé et sensibiliser le public aux défis à venir ».