En effet, une équipe de chercheurs américains vient d’étudier l’influence du « binge drinking » sur le syndrome métabolique. Pour cela, ils ont donné de grandes quantités d’alcool durant trois jours à des rats, simulant ainsi le binge drinking, et donné une quantité équivalente de calories à un groupe témoin. Ce groupe témoin est important car il permet de voir que l’effet métabolique est uniquement dû à l’alcool et non à la quantité de calories apportée par la boisson.
Ils ont ainsi montré que la consommation d’alcool entraîne une résistance à l’insuline, avec des taux d’insuline élevés même 54h après que toute trace d’alcool dans le sang ne soit plus détectable.
De plus, ils ont montré que le fonctionnement de l’hypothalamus est perturbé, entraînant une inflammation : selon eux, la résistance à l’insuline viendrait d’une action réduite de l’insuline sur l’hypothalamus.
Source : Science Translational Medicine. 30 Jan 2013;5(170
Binge drinking induces whole-body insulin resistance by impairing hypothalamic insulin action.
Lindtner C, Scherer T, Zielinski E, Filatova N, Fasshauer M, Tonks NK, Puchowicz M, Buettner C.
Auteur : Loïc Leroux
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