Une équipe de chercheurs de Floride (USA) a analysé le sang d’une cohorte d’enfants, avant et après l’apparition des auto-anticorps signalant l’installation du processus, grâce à une technique ultra fine de séquençage des virus, pratiquée tous les trois mois.
Ils n’ont pas constaté que la mise en place d’un diabète était liée à une infection particulière et ont même noté un rôle protecteur de la fièvre.
Néanmoins, cette technique ne permet peut-être pas de détecter tous les virus, car les séquençages sont faits tous les trois mois. Elle ne permet pas non plus de constater une infection avant l’âge de six mois.
Cette étude est donc une pierre de plus posée contre l’hypothèse du déclenchement d’un diabète de type 1 à cause d’un virus, mais ne permet pas de donner une conclusion définitive.
Sources :
Diabetologia. 9 Mai 2013
Next-generation sequencing for viruses in children with rapid-onset type 1 diabetes.
Lee HS, et al.
Le Quotidien du médecin, 13/05/2013