Ce marqueur, l’acide alphaaminoadipique (2-AAA), s’avère plus élevé dans le sang de ceux qui développeront la maladie. Pour arriver à ce résultat, ces scientifiques ont étudié les analyses de sang sur douze ans de 188 personnes qui ont développé un diabète et de 188 personnes qui n’ont pas eu cette maladie, à partir d’un échantillon de 2 422 personnes.
Ils ont ainsi prouvé que les sujets situés dans le quart supérieur de la population pour l’2-AAA ont un risque quadruplé de développer un diabète de type 2 par rapport au quart inférieur.
Ils ont aussi étudié le rôle d’2-AAA dans le diabète, en le donnant à des souris. Chez ces dernières, l’apport d’2-AAA entraîne une modification du métabolisme du glucose, la glycémie est diminuée et la production d’insuline est augmentée. Il faudra encore préciser le mode d’action de 2-AAA chez la souris et, ensuite, chez l’Homme.
Néanmoins, il semblerait que ce marqueur permette une bonne prédiction du diabète de type 2, donc des travaux devront encore être effectués pour confirmer ce résultat et élaborer un test fiable.
Source : The Journal of Clinical Investigation 16 Sept 2013
2-Aminoadipic acid is a biomarker for diabetes risk.
Wang T.J. et al.
Auteur : Loïc Leroux