Ainsi, un groupe de chercheurs du Massachusetts General Hospital vient de tester la présence de peptide C dans le sang de personnes atteintes de diabète de type 1 depuis des décennies. Le peptide C provient de la sécrétion d’insuline et est sécrété en même temps qu’elle.
Tester la présence de peptide C revient donc à tester la fonctionnalité des cellules bêta, puisqu’il n’est pas présent dans les doses d’insuline injectée. Pour ce faire, ces scientifiques ont utilisé un test de détection 22 fois plus sensible que le test classique. Ils ont analysé les échantillons sanguins de 182 patients et ont ainsi pu montrer que l’on retrouvait du peptide C, à des taux minimes, dans le sang de patients souffrant d’un diabète de type 1 depuis des années.
Plus le temps passe, moins on en retrouve, mais la diminution est graduelle et non abrupte comme on le pensait. Même après 30-40 ans de diabète, 10% des patients montrent encore une fonctionnalité résiduelle des cellules bêta.
Cette étude suggère que, même des années après la survenue de la maladie, il reste une possibilité d’action thérapeutique pour jouer sur cette fonctionnalité.
Source : Diabetes Care. Mars 2012;35(3):465-70.
Persistence of Prolonged C-peptide Production in Type 1 Diabetes as Measured With an Ultrasensitive C-peptide Assay.
Wang L, Lovejoy NF, Faustman DL.
Auteur : Loïc Leroux
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