On la trouve ainsi en moins grande quantité chez ceux qui présentent ces symptômes.
Ces chercheurs ont donné cette bactérie à certaines souris, un modèle animal de diabète et d’obésité. Leurs constats : la supplémentation en A. muciniphila entraîne une amélioration de l’état de la barrière intestinale, une diminution de l’accumulation de graisses, de l’inflammation du tissu adipeux et une baisse de la résistance à l’insuline.
Ainsi, si ces résultats sont validés chez l’Homme, il est possible qu’on puisse aller relativement rapidement vers un traitement pour réensemencer notre flore intestinale, car ce type de traitement est facile à mettre en œuvre.
Source : Proceedings of the National Academy of Science of the U S A. 13 Mai 2013.
Cross-talk between Akkermansia muciniphila and intestinal epithelium controls diet-induced obesity.
Everard A, et al.
Auteur : Loïc Leroux